Lorsque la peur qui est une émotion intense devient excessive et génère des difficultés d’adaptation, elle constitue une phobie. Le refus scolaire anxieux est un trouble émotionnel qui fait suite à des évènements traumatisants survenus à l’école.
Ce qui doit nous alerter :
Des signes précurseurs précoces :
– Céphalées, douleurs abdominales, la veille du retour à l’école.
– Refus scolaire anxieux, avec anxiété sociale : peu d’amis, timides, dit s’ennuyer à l’école
– Refus scolaire anxieux, avec phobie spécifique de l’objet (le trajet ? la récréation ? la cantine ?)
Un comportement particulier : a peur de :
- Parler avec les autres
- Des enfants de son âge
- Parler dans un groupe
- De ce que les autres pensent de lui
- D’avoir l’air bête
- De rougir
- D’être ridicule
- De ne pas plaire
- De demander quelque chose aux autres
Ce que l’on doit évaluer :
- La durée de l’absentéisme
- La situation familiale
- L’anxiété de l’enfant
- L’existence d’une dépression (associant un refus d’‘aller à l’école)
- Des troubles du comportement éventuels
- La capacité d’adaptation aux interactions et situations sociales
- La capacité d’autonomie
- Les difficultés d’apprentissage
Ce que l’on peut proposer :
- De construire une hiérarchie de situations anxiogènes provoquant la peur et l’évitement.
– D’établir une liste de ce qui rend anxieux à l’école.
- Une rencontre avec le médecin scolaire pour la mise en place d’un projet d’accompagnement individuel : programme personnalisé permettant un retour progressif et en toute sécurité à l’école. Exemple : prise en charge éducative, soutien d’amis, contrat avec les parents et l’école
- Une évaluation médicale de l’anxiété voire d’un état dépressif
- Un accompagnement psychologique sur la confiance, l’affirmation de soi et l’anxiété sociale
- D’apprendre à se relaxer (sophrologie, loisirs, sports)