On estime que 10% de la population française serait concernée
Les plus répandus sont :
- L’anorexie mentale qui se manifeste par une sous-alimentation au point de perturber le fonctionnement de certains organes vitaux.
- La boulimie qui se présente sous la forme de crises compulsives d’ingestion de nourriture, suivies de comportements compensatoires (sport excessif, jeûne, vomissements…).
- Enfin, l’hyperphagie boulimique qui se caractérise par des épisodes compulsifs d’ingestion de nourriture.
Vocabulaire lié aux TCA
- La satiété correspond à l’arrêt de la faim. La personne se dit « Je n’ai plus faim ».
- Le rassasiement intervient quand on sent avoir atteint le palier du plaisir lié au repas.
- La faim se remarque par des sensations désagréables, signalant que l’organisme a besoin d’un nouvel apport d’énergie ou de certains nutriments.
L’envie de manger
qui peut être indépendante de l’équilibre énergétique de l’organisme et induite par des émotions négatives telles que l’anxiété, la tristesse, la colère, la honte, le dégoût
Le poids régulé
lorsqu’on s’alimente en fonction de l’écoute de nos sensations alimentaires : manger quand on a faim, s’arrêter quand on est rassasié (satiété et plaisir).
La surconsommation
consiste à manger au-delà de ses besoins énergétiques (plus que ses dépenses), c’est-à-dire manger plus que sa faim. Le type d’aliment ingéré n’entre pas en ligne de compte.
Les compulsions alimentaires
On parle de compulsion alimentaire lorsqu’on mange en grande quantité d’un aliment ou d’un type d’aliment en particulier.
La restriction cognitive
Intention de contrôler ses apports caloriques en s’imposant un ensemble d’obligations et d’interdictions alimentaires dans le but de maigrir ou de ne pas grossir. Il peut y avoir une alternance entre des phases de contrôle et de pertes de contrôle
L’origine des TCA est multifactorielle (socioculturel, génétique, des traumatismes psychologiques).
Et nécessite une évaluation des attitudes et comportements associés aux troubles alimentaires, du concept de soi, de la régulation émotionnelle et de l’image corporelle pour proposer un traitement médical, diététique et psychologique.
L’approche psychanalytique considère les TCA comme une pathologie sévère du moi, prenant ses racines dans la première enfance, et s’exprimant à l’adolescence.
Il existe un rapport entre la relation à la nourriture et l’image du corps consécutive aux processus de changement pubertaires qui s’en suit.